Humbug, fariboles, et toute cette sorte de choses
Redécouvrir un coup de cœur de notre enfance c'est parfois un peu la loterie.
C'est parfois aussi l'occasion de se rendre compte qu'on a grandi, et que les noms de Don Griffith et John Lasseter au générique ne sont plus anodins et sans intérêt quand ça défile.
C'est le moment de se dire que peut-être, peut-être, la lassitude s'est installée, après avoir vu la même chose, tous les Noël, pendant des années et des années. Ou alors que l'âge nous a rendu aigri et blasé.
Après, on lance le film.
Dans l'intervalle de 25 minutes, on a trouvé ça beau, poétique, bien fait, on a même eu le temps de rire et pleurer. 25. Minutes. Putain.
On éprouve une grande iration, car avec tout cela l'œuvre de Dickens a été respectée, préservée, mais aussi rendue accessible, tout en restant sombre et poignante.
Là, il n'y a plus qu'à dire merci, puis se taire.
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