Le Guerrier silencieux - Valhalla Rising par B Conan

Il faut qu'un fait soit établi, préalablement à la lecture de cette critique. Je n'ai pas compris Valhalla rising.
Déjà, à la base, quand j'ai attaqué le métrage, j'entamais ça tranquillement, comme on réchauffe une boîte de saucisses/lentilles quand on a la flemme de cuisiner. M'étant cantonné à un maigre trailer et au visuel des affiches, je m'attendais tout au mieux à un film de vikings bleu foncé, avec de la fourrure, des crânes et des poils sur les cornes (cf Pathfinder/Outlander). Alors, côté barbe en kilt et en hache, ouais, j'ai eu ma dose. Pour le reste, ma culture en matière de cinéma d'auteur danois égale à peu près celle de l'employé des postes moyens en matière de microbiologie cellulaire, du coup je suis resté vaguement comme une poule devant une tronçonneuse pendant l'heure et demie qu'a duré le vagabondage en slow-motion de la joyeuse bande de normands. A part ça, c'est frais, c'est photogénique, à condition d'aimer les gros contrastes, ça donne envie de gambader tout nu dans les landes, les pieds dans le lychen et une hache sur l'épaule; une grosse bande son qui secoue son pesant de galets moussus en arrière-plan.
J'ai rien compris, mais c'était quand même cool.