Un homme se retrouve enfermé dans un prison verticale nommé la fosse, où la nourriture descend sur une plateforme, et se vide peu à peu au fur et à mesure que les autres prisonniers mangent les victuailles. De sorte que dans les derniers étages, il ne reste plus rien...
Petite sensation dans les festivals à sa sortie, au point que Netflix en a acheté les droits, La plateforme part sur un procédé assez simple, mais efficace, qui est celui de l'échelle sociale, où les mieux lotis, ceux du niveau zéro, peuvent manger comme des rois, laissant les restes aux plus pauvres, les démunis. Le film est porté par l'interprétation souvent hallucinée de David Desola, qu'on voit maigrir au fur et à mesure, car il va en être à un point où il va voir justement des hallucinations, et découvrir aussi les règles de la fosse. En particulier qu'on ne peut pas garder des aliments sur soi car l'étage va devenir subitement très chaud ou très froid, mais aussi et surtout découvrir l'injustice même de cette prison.
Pendant une bonne heure, j'avoue avoir complètement marché sur ce procédé aussi simple qu'efficace, où on se doute qu'il n'a pas dû couter bien cher étant donné que ça se e entièrement sur ces étages, mais à un moment donné, j'ai décroché, car trop de mystères tue en fin de compte le mystère. Notamment sur les raisons qui emmènent cet homme à être enfermé, ou alors pourquoi les prisonniers changent aléatoirement d'étage, pouvant er d'un extrême à l'autre. Sans compter la lourdeur du message final, à base de Pana cotta, où on comprend que le fond de cette fosse est en fait le 333e sous-sol. Étant donné qu'il y a deux prisonniers par étage, je ne vous fais pas un dessin sur la symbolique...
En tout cas, malgré ce dernier tiers un peu moins réussi, La plateforme propose un concept de départ assez fort, qui évite justement le surplace notamment avec sa grande violence, mais je comprends son grand succès, car il y a sans doute plusieurs interprétations possibles.