Tu trouves toujours que Gwyneth parle trop?

Ca y'est! En matière de Wes j'ai subi mon dépucelage. C'est à dire que plus rien ne sera comme avant j'imagine. Maintenant chaque fois que je verrais un de ses films, celui ci sera mon point de repère. L'origine de mon abscisse et de mon ordonnée.

Comment faire ressentir l'ascenseur émotionnel qu'a été ce film où on croise un Gene Hackman en connard magnifique, un Ben Stiller qui sait jouer une crise d'angoisse (hein Robert Downey Junior? Mes lecteur habituels sauront de laquelle de ses prestations je parle) un Owen Wilson (presque) able et un Luke Wilson attachant?

Bill Murray n'est pas en reste non plus (même si on ressent que Wes a du faire des coupes pour limiter la présence de ce second rôle qui remplit tout de même très bien son office). Danny Glover en comptable un peu mesquin (mais le contexte l'excuse largement) et une Angelica Huston toujours aussi flippante.

Et puis il y'a Gwyneth. Je ne suis pas un de ses plus grands fan, pourtant quand je la découvre dans ce film ou dans "Le porteur de cercueil" ben je fonds.(http://senscritique.accedersite.com/film/Le_Porteur_de_cercueil/393405 une petite comédie sympatoche à découvrir par le réal de "Cloverfield" et produite par J.J. Abrams -hop! pub gratuite faite- )
Son personnage me fait penser vaguement penser à une Mercredi Adams qui devrait sociabiliser pour faire bonne figure.

Pour laisser un peu le casting de côté, je dois féliciter le réalisateur pour son histoire qui nous immerge dans une famille pourtant aisée mais qui a du mal avec la notion de bonheur. Parce que le bonheur n'est pas quelque chose qui se fonde sur du matériel mais sur une osmose au sein d'un environnement qui t'acceptes et te grandit. Et pour ça, quoi de mieux que la famille?
Tous les personnages sont en quête d'eux même et de leur définition de famille. Et ils vont tous réapprendre à vivre ensemble durant le laps de temps sur lequel se déroule le film.

Avec ce genre de pitch on obtiendrait très vite un tire larmes et pourtant Wes nous gratine d'une comédie subtile, mélancolique et même parfois franchement glauque (voire la scène où Gwyneth perd son petit doigt qui est à hurler de rire).

Dans une autre de mes critiques (décidément je la sollicite ce soir ta mémoire ô lecteur) je concluais sur le fait qu'il nous faudrait sans doute vivre à poil pour retrouver le bonheur. Et pourquoi pas tout simplement en famille, qu'on l'ait choisie ou non?