Sous le sot du secret

Trame typiquement capraïesque: le péquenot au grand coeur débarque dans la grande ville, où il est trompé par de fourbes et vils citadins (notamment la pire espèce: les journalistes sans scrupule, qui l'embauchent secrètement pour jouer un personnage fictif qui fera "vendre du papier"). Mais la bonté naturelle de "l'Homme de la rue" triomphe évidemment des complots et des manigances. Et rayonne dans toute l'Amérique, qui voit des milliers de "John Doe clubs" se constituer dans le sillage de Gary sur le thème (un peu ridicule, avouons-le) de "aime ton voisin"! Allant jusqu'à une convention quasi électorale dont Obama n'aurait rien renié. Loufoque mais prenant. On regrette juste la naïveté (qui frise la bêtise) des idées défendues par John Doe. Bref la candeur à la fois rafraîchissante et assommante de Capra...
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le 21 oct. 2010

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Shammo

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