Je dois bien l'avouer, je n'ai pas compris l'interet de ce film. Ou bien c'est une comédie romantique très prétentieuse, ou alors c'est un film sans aucun sens.
Ce film nous présente Marc, critique littéraire et auteur plutot mauvais et prétentieux. L'histoire commence par son divorce, moment ou il developpe une théorie, qu'il va extrapoler dans un bouquin : "l'amour dure trois ans". Dans ce livre, il y raconte ses déboires d'homme narcissique et égocentrique, et contre toute attente, son livre fonctionne.
Mais voila, entre temps, il a rencontré le vrai amour (celui des films américains) et le film nous explique comment il va conquérir cette femme. Et c'est là que ça m'a perdu.
Non parce que faire des reflexions narcissiques de l'amour, pourquoi pas, mais si pour derrière, c'est pour nous pondre une histoire à l'eau de rose à 99 francs (hahaha, je suis drole) ...
Mais surtout. Quel interet de faire un film sur une idée : l'amour dure trois ans, si c'est pour qu'on ne sache pas comment est le couple trois ans après. Le mec developpe une idée de film, et il s'arrete au milieu. Je trouve ça incroyablement con. Du coup, il nous reste : de la prétention intellectuelle et un film romantique comme on en a déjà vu 150.000.
Gaspard Proust est bon pour le cynisme, mais est loin d'etre un acteur. Louise Bourgoin est tantot inable, tantot rayonnante. On retrouve un nombre de placements Canal + assez incroyable. Alors bon, moi j'adore Canal et les gens qui y bossent, mais là, c'était vraiment trop. Au 45.000 placement de personnes,ça devient lassant.
Mais surtout, ce coté complaisant dans la médiocrité, intello sans l'etre, sans taboo mais on ne peut plus cliché, m'énerve mais profondément.
Malgré tout, cette critique est le raisonnement d'une reflexion. Je me serais jamais posé de questions sur un film comme ça après l'avoir vu. Donc en fait, pendant le film, j'ai pas é un si mauvais moment que ça. J'ai bien aimé la première partie, sur le connard narcissique, j'ai trouvé ça interessant, mais la suite devient ininteressante au possible.
Beigbeder nous pose pas mal de petites choses interessantes, mais sans aucune finalité.
Il ne nous reste plus qu'une histoire cliché mais qui prétend à mieux.