Kuzco, l'empereur mégalo par Owl
Tu vois, Senscritique, Kuzco, c'est un peu l'anti-Disney... Fait par Disney. Ce qui est donc encore meilleur.
Kuzco, c'est un héros égoïste, égocentrique et qui ne pense qu'à lui. Oui, rien que ça. Une belle pourriture dont on aimerait refaire le portrait à grands coups de clef à molette.
Trois problèmes subsistent nous empêchant de mettre nos pulsions à exécution : déjà Kuzco vit en Amérique du Sud et pas franchement à la même époque que nous, en plus Kuzco est l'Empereur des Incas (ça rend déjà le crime un peu plus délicat à assurer) et... Ben, merde, c'est un dessin animé, quoi.
Enfin bref, Kuzco est donc un jeune empereur pourri-gâté qui n'a qu'à claquer des doigts pour se faire cirer les pompes, ou pour faire raser un village afin d'y installer sa résidence secondaire, Kuzcotopia.
Ah. Tiens, mais c'est exactement ce qu'il veut faire d'ailleurs, il convoque le chef du-dit village, un brave paysan qui n'a jamais rien demandé à personne, heureux avec ses lamas, sa femme et ses deux mômes.
Et........ C'est trop long à raconter, merde, vous n'avez qu'à aller sur Wikipédia pour l'histoire.
Je vais juste tenter de vous faire comprendre que plutôt d'aller sur Wiki, le mieux serait encore de le voir.
Pourquoi?
Parce que le héros est donc une pourriture, ce qui finalement n'est pas si fréquent dans les Disney.
Parce que la "méchante" fait peur sans le faire exprès, elle est affublé d'un bras droit totalement allumé et crétin, Kronk, irrésistible et aux répliques parfaitement inattendues. Un bon bougre qui se retrouve du mauvais côté sans trop se poser de questions, ou quand il s'en pose, c'est par le biais de ses "ange et démon d'épaule", un vieux gag de cartoon qui trouve ici une saveur nouvelle par ses non-sens.
Kuzco est un gros gag de bout en bout, on imagine bien ses réalisateurs ayant envie de faire une pause après toutes ces productions "sérieuses" pendant plus d'une décennie (du noir la Belle et la Bête à Tarzan, en ant par Pocahontas qui n'était quand même pas non plus des plus gais).
Les réalisateurs ont envie de se lâcher et ça en fait des tonnes, c'est décalé, ça casse le quatrième mur à tout va, c'est rempli de répliques savoureuses, l'animation est plus que réussie...
Et fais moi une salade de pommes de terre.