Impossible de critiquer l'originalité du scénario, à moins de faire un film de 4h (pourquoi pas d'ailleurs), c'est systématiquement cousu de fil blanc. Le syndrome Nikita.
Je me rabat donc sur la photo, la réalisation, le cadrage, la musique, l'imagerie, et surtout sur Kate.
La, le film est vraiment réussi.
En premier lieu, Mary Elisabeth Winstead. Elle tient le film à 100% et offre une prestation au dessus du genre habituel, et pourtant, elle a de la concurrence dans ce type de film. Elle était déjà top dans 10 Cloverfield Lane.
Elle est accompagnée pour une bonne moitié du film par Miku Patricia Martineau qui a déjà joué dans... aucun autre film, et du coup bravo, même si elle n'est pas parfaite tout le film, elle était quand même classe.
Côté réalisation, ça danse au rythme des bastons qui piquent assez violemment.
La musique electro japonisante accompagne parfaitement la vision des grandes villes japonaises que nous offre Cedric Nicolas-Troyan (réalisateur français).
Un bon divertissement sanglant et bien rythmé.