Une bande-annonce qui m'avait bien « branché » lors de son visionnage : Kate Beckinsale dans un film d'action incarnant une femme sujette à un trouble psychologique et qui, quand on l'énerve, laisse littéralement éclater sa colère, gare à celle ou celui qui se trouve sur son chemin.
Et là je me dis : "mmm, un film avec une actrice que j'ai beaucoup aimé notamment avec la franchise Underworld, de l'action et le thème de la colère, sujet hautement sensible chez votre serviteur qui se débat avec celle-ci depuis bien des années maintenant". Bref, un cocktail plutôt détonnant pour ne pas dire … éruptif !
Seulement voilà, en dehors du fait que Beckinsale porte le film quasiment à elle toute seule, les scènes d'action ne sont que peu cathartiques, trop peu nombreuses sur 1h30 de film et l'ensemble du scénario laisse un goût d'inachevé, on e à côté justement d'une logique catharsis jusqu’au-boutiste, un synopsis qui, s'il avait été véritablement exploité à fond, aurait pu être carrément orgasmique dans sa libération.
J'en fais trop ? Rien n'est moins sûr car … qu'est-ce que la colère dans son ressenti ? Je vais vous le dire : c'est quelque chose qui grandit, enfle et au fur et à mesure qu'elle croît, vous fait lentement mais sûrement perdre la raison. Elle n'a plus qu'un seul objectif : jaillir pour violemment exploser.
Et quand je repense à Jolt, on est très loin de la détonation. Il semblerait malheureusement que la réalisatrice Tanya Wexler n'ait fait que tenter d'allumer … un pétard mouillé.