Dans ce quatrième et dernier chapitre de la franchise cinématographique du Baba Yaga, on retrouve l'Excommunié Jonathan en cavale dans une insurrection contre la Grande Table ! Aux commandes du budget record de 100 millions de dollars, c'est la même équipe, le cinéaste David Leitch (Atomic Blonde, The Fall Guy) reste producteur et l'ancien coordinateur de cascades Chad Stahelski en fait de même dans la production et la mise en scène de ce John Wick : Chapitre IV écrit par les scénaristes Michael Finch & Shay Hatten qui continuent la mythique mythologie du redoutable tueur professionnel, le légendaire John Wick ! Le créateur de la franchise, le scénariste et producteur Derek Kolstad e la main pour se consacrer à la mini-série Le Continental : D'après l'Univers de John Wick. Jonathan a tué à l’intérieur même de l’hôtel Continental de New York ! Excommunié par la hiérarchie de la Grande Table, le tueur à gages ne peut se racheter qu’en affrontant les assassins qui le poursuivent de New York à Paris. Cette conclusion met en scène la Star de l'Action & producteur Keanu Reeves (Les Liaisons dangereuses, Bill et Ted sauvent l'univers) dans le rôle-titre. Jardani Jovanovic alias le Boogeyman vengeur face à ses règles et leurs conséquences pendant une course effrénée de 169 minutes, alignant des morceaux de bravoure conçus et filmés avec une maestria étourdissante de violence.
Je servirai et serai fier de servir.
Dans les acteurs survivants des précédents opus, nous retrouvons Ian McShane (La Bataille d'Angleterre, Hellboy), Laurence Fishburne (Apocalypse Now, Megalopolis) et Lance Reddick (Couvre-feu, L'Affaire de la mutinerie du Caine). Sans oublier le nouveau casting international composé de Donnie Yen (Tiger Cage : la Rançon des traîtres, Sakra, la légende des demi-dieux), Bill Skarsgård (Ça, The Crow), Shamier Anderson (Awake, Meurtrie), Clancy Brown (Highlander, Waldo, détective privé), Hiroyuki Sanada (Les Guerriers de l'Apocalypse, Bullet Train), Scott Adkins (Un seul deviendra invincible : Dernier Round, Day Shift), Rina Sawayama, Marko Zaror (Un seul deviendra invincible : Rédemption, The Killer's Game), Natalia Tena (Pour un garçon, La Plateforme 2), Aimée Kwan et George Georgiou.
Eh l'aveugle, fais ton boulot !
Excommunié par la mystérieuse organisation criminelle connue sous le nom de la Grande Table, John Wick se voit pourchassé par tous les tueurs à gages de la planète. Son seul espoir de rédemption réside dans une confrontation directe avec le Marquis de Gramont, un noble officiellement délégué par la Grande Table pour régler son cas pour de bon. Car le Marquis a non seulement les moyens nécessaires pour s’assurer l’aide des plus redoutables assassins, mais aussi ceux de transformer les meilleurs amis de John Wick en ennemis. S’amorce alors une course-poursuite entre ce dernier et les hommes du Marquis, qui les mèneront de New York à Osaka, et de Berlin à Paris.
Que le duel commence !
Dernier défouloir de testostérone avec son et lumière qui remet à zéro les compteurs du cinéma d’action, une référence en la matière prévue initialement par une réalisation du chapitre IV & V à la suite mais au final un dernier chef-d'œuvre de presque trois heures d'artillerie lourde, une Basilique d'actions non-stop. Keanu Reeves, qui, à 59 ans, est comme à son habitude sur le pilotage automatique dans son rôle légendaire du Baba Yaga, s'impose surtout à l'écran dans sa gestuelle physique, que ce soit les différentes scènes du maniement des armes et même du nunchaku. Moins réussi dans sa narration que les précédents opus mais d'autant plus efficace par la mise en scène à précision d’orfèvre de Stahelski dans les scènes de retrouvailles d'assassins ou dans les différentes séquences d'actions anthologiques. Bon nombre se plaignent de l'histoire de ce chapitre, une saga commencée par le récit d'un veuf voulant se venger de ceux qui ont tué son chien, ce qui a pour conséquence sur plusieurs chapitres de se confronter à une organisation criminelle mondiale dont il faisait partie. On sait ce que l'on est venu voir quand on a déjà vu les trois premiers opus, de l'Action à profusion, la surenchère à tous niveaux, les amateurs purs et durs de films d'action sont aux anges devant ce chapitre 4 Fury road, qui mise tout sur ses séquences chorégraphiques dans des lieux insolites. J'estime que les différentes équipes artistiques et techniques ont encore redoublé d'efforts, que ce soit le casting impeccable réunissant le gratin des stars du genre avec Yen, Sanada & Adkins. Les compositeurs Tyler Bates & Joel J. Richard auront travaillé sur la quadrilogie en se renouvelant à chaque fois, sans oublier le directeur de la photographie Dan Laustsen présent depuis John Wick 2 ! On continue d'augmenter la prime sur sa tête afin d'envoyer les tueurs professionnels du monde entier pour buter une fois pour toutes Jonathan, caché sous sa veste blindée, qui ne pense qu'à son duel final, qui, en application des règles de la Table, le libérera de toute obligation. Ça démarre fort, on se débarrasse de personnages du Wick univers et une destruction de l'Hôtel Continental de New York. Suit trois autres actes de dépaysement culturel à surenchère au Continental d'Osaka, en ant par la famille Ruska Roma à Berlin et dans Paris, son bouquet final dantesque du défi à la Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre, sans oublier une scène après le générique de fin. Ce quatrième volet est un sommet dans le genre, pousse encore plus loin le bouchon des gunfight que les précédents, record de recette mondiale de la saga à 432 millions de dollars ! Cet opus est le dernier avec le meilleur final et tant mieux, même si les spin-offs TV & ciné sont déjà là. Keanu Reeves n'est plus convaincu de revenir à plus de 60 ans avec toutes les blessures infligées à son corps sur la franchise, fatigué également par la préparation physique d'un nouvel opus à plein temps ! Dasvidania !
Pensez à votre fille !
Ta gueule !