The Map of Tiny Perfect Things (Itinéraire des petites choses dans sa version française) est le deuxième long-métrage du réalisateur américain Ian Samuels. Il est produit par Amazon, là où son premier film, Sierra Burgess Is A Loser, est sorti sur Netflix.
Il s’agit d’une adaptation du livré éponyme écrit par Les Grossman (par ailleurs crédité comme scénariste sur le film). Le film évoque l’histoire de Mark, un adolescent à l’esprit vif, qui vit la même journée à répétition. Alors qu’il se pensait condamné à la solitude, il rencontre la mystérieuse Margaret, elle aussi coincée dans la même boucle temporelle. Mark et Margaret forment un duo magnétique qui part à la recherche de toutes les petites choses qui pourraient rendre ce jour parfait. L’histoire d’amour prend une tournure fantastique, alors que tous deux luttent pour savoir comment – et si – ils vont échapper à ce jour sans fin. Le duo est incarné à l’écran par Kyle Allen et Kathryn Newton.
Le concept de boucle temporelle, antienne cinématographique depuis le culte Jour sans fin de Harold Ramis, avec Bill Murray (1993). Le genre connaît un retour en vogue avec la série Poupée russe et le récent Palm Springs (2021), disponible, à l’instar de The Map of Tiny Perfect Things, sur Amazon Prime Video.
La version dépeinte par Ian Samuels prend des tournures de teen movie à la sauce romcom, où la boucle temporelle semble être une allégorie de l’insouciance du temps de l’adolescence. Avec sa morale sur les petits plaisirs simples du quotidien, sa toile de fond fantastique et une mise en scène qui coche toute les cases du film « indie », The Map of Tiny Perfect Things est un rendez-vous manqué : l’ensemble du long-métrage ennuie fermement et peine à surprendre et sortir des sentiers battus. Difficile d’attacher de l’intérêt à un duo dont on connaît pertinemment les caractéristiques du début à la fin du film. Car contrairement à son sujet, le long-métrage de Ian Samuels à une fin : elle est plutôt bienvenue.