Qu'il est bon de voir qu'en 1987, Robin Williams commençait sa longue lignée de films dans lesquels il tient un rôle de rebelle au grand cœur !
Il n'est pas étonnant de lire que Williams, sous les traits du DJ Adrian Cronauer, a improvisé la plupart de ses longues diatribes humoristiques à la radio. L'homme, tout comme son personnage, est d'une force comique inégalable. Il crève (une fois de plus) l'écran par sa bonhomie et apporte une incommensurable joie dans un sujet aussi grave que celui de la guerre du Vietnam. On ne s'ennuie pas une seule seconde. Good Morning Vietnam jouit d'une très belle réalisation, Barry Levinson a fait un excellent travail autant sur la mise en scène que sur la profondeur de ses personnages, ou encore une BO qui décoiffe littéralement. L'exercice était pourtant périlleux : pour la première fois au cinéma, Levinson propose un film qui ne met pas l'accent sur les combats, mais sur la vie locale des habitants.
Certes il est parfois difficile de saisir la profondeur des vannes en VF, mais Robin Williams fait partie de ces rares acteurs que je ne peux regarder en VO. C'est comme ça. Sa voix française a bercé mon enfance, et l'écouter me file une patate incroyable.
Au final, Good Morning Vietnam n'est pas exempt de défauts. Par exemple, (presque) pas de double-jeu : soit les personnages sont des mecs sympas, soit ce sont des gros cons. Mais il n'y a pas d'entre-deux (bon, Twan échappe à la règle). Pour le reste, je les considère comme trop infimes pour les énumérer.
J'ai é un bon moment, qui m'a plus d'une fois donné le sourire, le propos est intelligent, la réal' est bonne, Williams est, comme il le sera presque toujours, royal, que demander de plus ?