Dire que ce film n'a couté que 15 millions à produire, c'est juste incroyable ce niveau de qualité pour un budget que certaines comédies françaises atteignent (voir plus) et je ne parle pas des versions monsterverse américaine..
Comme on dit "quand on a pas d'argent, on a des idées" et le réalisateur, Takashi Yamazaki, de ce Godzilla Minus One fourmille d'idées : là on retourne au Godzilla pesant comme une menace, une terreur à craindre, sauf que le film ne se concentre pas à faire que du grandiloquents avec des scènes de destructions à tout va, etc..
On va plutôt s'articuler autour d'un récit poignant sur le thème de la rédemption, du traumatisme de guerre, sur un Japon ravagé (enfin là on se concentre surtout sur Tokyo) avec des citoyens qui souhaitent retrouver leurs honneurs et qui vont voir en cette menace surhumaine et écrasante la possibilité de le regagner et de se "racheter" notamment pour le protagoniste principal (sans manquer d'égratigner le système qui a mené à la défaite et la capitulation de 1945 par rapport au manque de considération des gens envoyés au casse pipe).
Les idées de mise en scène sont géniales quand on voit Godzilla dans l'eau notamment, ça dégage vraiment une impression de terreur sans parler de la force de déflagration provoqué à Ginza et de l'effet provoqué : on a vraiment l'impression d'une apocalypse inarrêtable.
Alors oui en terme d'effets spéciaux tout n'est pas parfait, mais bordel ça n'a couté que 15 millions donc évidemment que ça ne peut pas l'etre, mais ça met une telle claque aux films qui coutent largement plus et sont incapables de faire mieux que ça.
J'aurais qu'un reproche à faire à ce film : la fin est très convenue et trop happy ending.