Seize ans après la mort de Marc Aurèle, Rome est gouvernée par les empereurs Geta et Caracalla.
Le général Acacius et l'armée romaine envahissent et conquièrent le royaume de Numidie (Afrique du Nord) et en asservissent les survivants ...
Après le succès du premier opus et donc depuis 2001, préquelles ou suites ont été envisagées et de nombreux scripts ont alors été écrits et refusés, avant le scénario de David Scarpa en 2021.
Et puisqu'un certain public ne semble pas se lasser de cette incapacité créative, aucune retenue n'a été éveillée chez le réalisateur pour se lancer dans un projet de cette ampleur, malgré son impersonnalité ...
Après nombre de propositions loufoques des uns et des autres pour ressusciter Maximus Decimus Meridius, il sera donc question de son (hypothétique) descendance égarée ...
Au-delà d'une intrigue à bon marché le métrage ne manque tout de même pas d'être rythmé et enjôleur, ... Sinon lourdement surjoué, ronflant, et jamais crédible ...
Tourné au Maroc, à Malte et au Royaume-Uni, le film ressemble davantage à une mauvaise copie qu'à une suite, ant cette fois à côté de la réussite de son ainé.
Incohérences et autres invraisemblances ne manquent pas à l'appel.
Les uns et les autres tombent régulièrement raides morts d'une seule flèche ou d'un seul coup d'épée.
Le rasage impeccable assorti aux sourires éclatants et plastiques de salle de musculation.
Un prisonnier qui obtient sa baignoire en quelques jours.
Les références culturelles (hors époque ...) citées par des soldats, prisonniers de guerre ou vagabonds, en bon anglais.
Des rhinocéros apprivoisés, des requins au Colisée ...
L'interprétation, et la direction d'acteurs en particulier, ne manque pas d'être discutable.
Denzel Washington, éveillé et joyeux, surnage plus ou moins, sinon avec son invariable flegme.
Connie Nielsen, peu aidée par des dialogues hasardeux, est irritante de maladresse.
Pedro Pascal, censé être un moteur de révolte, est if et quasiment inexistant.
Paul Mescal (et ses faux airs d'Adrien Rabiot) n'est que rarement crédible (et complète le tableau des personnages mal écrits) en changements d'intentions sans intermédiaires.
La plupart des autres ne sont que surjeu ou faire-valoir.
Les dialogues, pompeux, conviennent.
Les costumes et décors sont travaillés, et maladroitement trop clinquants.
Les effets spéciaux sont de piètre qualité pour un film de cette envergure, entre babouins moches et requins mal pixelisés ...
Quelques scènes, violentes et sanglantes peuvent interpeller mais batailles et combats sont généralement trop courts.
La bande-son fait le travail.
Gladiator II, possiblement bien intentionné mais maladroit, ne montre que trop rarement l'épique, et ne procure que peu ou pas les émotions attendues par le genre Peplum.
Le défouloir ...