Un flow rance.

Quarantenaire Florence Foresti fait un spectacle sur ses petites préoccupations quotidiennes. Ce sont les petites misères que l'on vit dans nos pays développés, ce n'est pas des malheurs énormes. Quand on voit le spectacle de Foresti et celui de Blanche Gardin on y voit plusieurs points communs qui réunissent les deux femmes, le sexe et les relations amoureuses. Des éléments qui travaillent grandement les deux quadras. Elles abordent aussi le phénomène me too, en se plaignant de ne pas faire partie des femmes harcelées. On se demande bien pourquoi d'ailleurs? Enfin, elles se demandent bien pourquoi. Les deux sont prêtes à tout pour avoir un coup d'un soir, mais même si elles s’offrent personne ne veut d'elles. La mort fait aussi partie des préoccupations des deux humoristes, tout comme les réseaux sociaux. Foresti aborde les choses de façon trop simpliste on voit la plupart des gags arrivés dès qu'elle lance sa phrase. Ce qui casse absolument tout. Ce qui teint son spectacle c'est son jeu, même s'il va piquer des attitudes chez Jamel ou de Dieudonné, elle prend même son fameux Ferme là! Ça saute aux yeux, mais elle ne le dit pas, le seul instant où elle le dit c'est quand elle fait Bacri, en même temps c'est trop évident pour qu'elle fasse comme si de rien n'était. Bon on est pas chez copycomic, mais c'est pauvre dans la direction que prend l'humour et dans les thèmes. La réflexion est trop basique, elle est trop évidente pour que ça marche. On rit parfois, mais c'est bien peu par rapport aux nombres de gags qui manquent le coche.

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le 22 janv. 2020

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Heurt

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