Le nom du fils
Evidemment, il y a dans ce Ferrari l'aspect convenu des films de plateformes des grands réalisateurs, l'obligation de gommer un peu les aspérités pour plaire au plus grand nombre. Evidemment, le...
Par
le 27 janv. 2024
44 j'aime
Voir le film
Enzo est contrarié, inhibé et malheureux.
Le train numéroté 625 394 le déverse vers son destin, une signora gracieuse pour toute comparse.
Bouquet de narcisse aux mains, observer Bologne et les Jaguars.
L’europe est plus classe que le reste du monde.
Faudrait- il qu’elle se réveille à la vitesse de Schummacher ? Faute de quoi elle vivra dans la paralysie d’elle-même.
Monture écarlate funeste, iridescence du désir premier.
En Italie, on aime la vitesse, Marinetti est aux commandes de l’inconscient collectif.
Il faut se retrouver au diapason de la vitesse. De sa transcendance technicienne.
Toutes les femmes sont des putains et le constat se digêre à la volonté du commandatore.
Le chronomètre fait la loi.
Aucun syndic ne gouverne alors l’Europe.
Il est question du Seigneur de la vitesse.
On est fier de soi. Fier de ses couleurs.
Les apatrides n’ont pas encore semé leurs discours vipérins.
Les gens sont fiers d’eux-mëmes.
Ils roulent à des vitesses qui tuent la mort.
Le feu e au vert devant leurs lunettes fumées. Ces gens sont libres mais l’ignorent.
L’atterrissage est toujours pour plus tard .
Créée
le 14 mars 2024
Critique lue 16 fois
1 j'aime
Evidemment, il y a dans ce Ferrari l'aspect convenu des films de plateformes des grands réalisateurs, l'obligation de gommer un peu les aspérités pour plaire au plus grand nombre. Evidemment, le...
Par
le 27 janv. 2024
44 j'aime
Ouais, franchement, ce n'est pas terrible. Dire que le cinéma de Michael Mann n'est plus ce qu'il était touche à l'euphémisme, tellement on est abyssalement loin du niveau des grandes œuvres d'antan...
Par
le 7 févr. 2024
39 j'aime
12
Le pigeon et le vautour 1957: Enzo Ferrari est en pleine crise : entre son entreprise éponyme qu’un prêt pourrait couler, son épouse Laura découvrant sa relation extra-conjuguai avec Lina, d’où...
Par
le 27 déc. 2023
31 j'aime
5
« Dans la vie il y a des blessures qui, comme une lèpre, rongent l’âme dans la solitude”, écrit l’Iranien Sadegh Hedayat au début de son roman La Chouette aveugle : ce petit homme à...
Par
le 5 sept. 2015
12 j'aime
1
« C’était une sensation de vérité. Elle ne se sentait pas banalement remplie, mais annihilée, vidée de sa personnalité, réduite en poussière. Sa matière elle-même transformée, sa personne...
Par
le 25 août 2015
12 j'aime
2
Tristan écrit comme un vieux garçon attardé coincé dans un bol de formol année 36 : « La fille se tourna vers le public : « Ah, ça vous amuse ? Gredins ! Chenapans ...
Par
le 6 sept. 2015
9 j'aime