Au départ, en lisant le résumé, je pensais que c'était un film sur une personne perdu à Châtelet-les-Halles et ça m'a suffisamment fait rire pour que cela soit le premier film que je décide de voir en arrivant à Cannes le 19. Une séance en imax au Cineum.
Finalement, c'est un film japonais adapté d'un jeu vidéo.
Malgré un petit faux raccord au début du film (je ne sais plus lequel exactement) et un côté horrifique qui apparaît assez peu à mon goût, cette quête où le protagoniste cherche désespérément la sortie de sa station de métro en évitant les anomalies et rythmé par le Boléro m'a conquis !
On est piègé dans une sorte de boucle infernale à travers ce film et son esthétique particulière, avec le décor en carrelage blanc (chose assez moche pour un couloir de métro...) et les jeux de lumières, mais aussi à travers les différents personnages.
D'ailleurs, je suis assez fier de moi pour avoir remarqué que la disposition des lumières change à un moment alors que le protagoniste ne le remarque pas et qu'il recommence donc depuis le début à cause de cette "anomalie".