Arrêtons l'hypocrisie ! E.T. l'extraterrestre n'est pas un chef-d'œuvre, c'est une supercherie sentimentale qui cache des faiblesses abyssales. Le scénario ? Une blague ! Simpliste, prévisible, sans la moindre once d'originalité. L'intrigue se traîne, incapable de susciter le moindre intérêt, plombée par un manque total de tension dramatique.
Les personnages ? Des clichés ambulants ! E.T. lui-même, avec son regard de chien battu, est une caricature qui ne convainc personne. On nous sert de la guimauve à toutes les sauces, et le film bascule constamment dans le mélodrame le plus dégoulinant.
La réalisation ? Correcte pour l'époque, certes, mais surtout fade et dépourvue de toute créativité. Spielberg, à ce niveau, est loin d'être à son meilleur. La musique, aussi iconique soit-elle, devient vite assommante, renforçant l'aspect artificiel et sirupeux de l'ensemble.
Mais le pire, c'est l'impact de ce film sur le cinéma. E.T. a ouvert la voie à une déferlante de blockbusters dégoulinants de bons sentiments et d'effets spéciaux, au détriment de la qualité et de l'intelligence. Le Nouvel Hollywood, avec ses cinéastes audacieux et ses récits complexes, a été balayé par cette vague de divertissement facile et rentable. E.T. est le symbole de cette transition funeste, le point de départ d'une ère de films standardisés et sans âme.
En conclusion, E.T. l'extraterrestre est un film sentimentaliste et simpliste qui a mal vieilli. Son succès a précipité le cinéma dans une spirale descendante, privilégiant le spectacle à la substance, l'émotion facile à la profondeur. Il est grand temps de regarder la vérité en face : ce film est surévalué et son héritage est désastreux.