Tobe Hooper avait lancé la mode en 74 du film de tueurs cannibales consanguins avec The Texas Chainsaw Massacre (Massacre à la tronçonneuse), film culte, mais qui malheureusement eu de très mauvaises suites, de même qu'un mauvais remake et une prequel vomitive. Par son succès il engendra une multitude de plagiats, visitant un peu toutes les parties des Etats-Unis ainsi que le reste du monde.
Certains furent bons comme La Colline a des Yeux ou Frontière(s) et d'autres moins comme Detour Mortel (sa suite avec Henry Rollins est bien meilleure d'ailleurs).
Dying Breed exploite lui aussi ce filon, en prenant cette fois place dans une partie reclus de l'Australie, la Tasmanie.
En 1824, à l'époque où Sarah Island, une île de la Tasmanie, servait de prison, un bagnard Irlandais et cannibale du nom d'Alexander « The Pieman » Pearce réussit à s'évader et par la suite ses descendants continuèrent à pérenniser son héritage.
Evidemment dans ce genre de film il faut toujours qu'une bande de jeune adultes se pointent pour camper dans un endroit « original » et comme d'habitude on sait déjà d'avance qu'ils vont finir en steaks.
Les scénaristes auront beau tenter tout ce qu'ils peuvent, ce genre de film ne peut plus réserver de surprises, même si le cadre change, les seules variations possibles sont le décor, la façon dont vont mourir les protagonistes et celle dont vont s'en sortir les survivants (quand il y en a).
Voilà donc la principale motivation que l'on a en voyant ce genre de film, en espérant que ça soit gore et que les morts soient originales.
Le film s'en sort plutôt pas mal de ce côté là, avec le visage d'une fille dévoré en close-up et toute une tripotée de trucs répugnants. N'oublions pas non plus la scène de cul, indispensable à tout film d'horreur qui se respecte.
Au final un film d'horreur correct et aux effets spéciaux gores plutôt réussis malgré son petit budget. Sans être d'une grande originalité il se laisse suivre avec plaisir et nous réserve un ou deux rebondissements sympathiques, dont un final plutôt bien foutu. Pas le meilleur du genre mais un divertissement qui ravira la plupart des amateurs de cinéma gore.
Mention spéciale pour l'image subliminale glissée dans le générique de fin, idée originale et amusante.