Après avoir clairement pompé Chantons sous la pluie avec The Artist et Vice versa avec Le Prince oublié. Hazanavicius ne plagie plus, il se trouve dans l'obligation de faire un remake. La couleur est clairement annoncée sur l'affiche, c’est un remake. Il faut dire qu'il ne peut pas faire autrement. La chose pouvait se tenter, car le film d'origine est peu connu, mais vu le concept ça resterait bien trop visible. Donc pas le choix Hazanavicius ne peut pas s'approprier les idées des autres ici. La première heure est nullissime, ça n'est ni amusant, ça ne fout pas la trouille, bon ça n'est pas le but de faire peur. Mais cette première heure est lamentable, il faut réussir à se la farcir. Finnegan Oldfield qui tient le rôle d'acteur principal de ce film est mauvais comme tout. D'un film à l'autre il n'y a rien à faire il ne s'améliore pas. Quand on voit qu'il y a Raphaël Quenard, on regrette qu'il ne soit pas à la place de Oldfield. Quenard aurait été bien plus efficace dans ce rôle. Le meilleur de coupez! arrive quand le film est tourné, si ça reste amusant ce n'est pas hyper bon non plus. Enfin si on ne regarde que ce age on se dit que c'est bien vu. Mais si on visionne l’entièreté du film, le début n'est clairement pas du même niveau que le final. A cet instant le film prend tout son sens, il est lancé dans une pure folie. Seulement même si ce age est très efficace. Il ne dée pas le stade du petit truc. Duris tient bien le rôle de ce réalisateur qui prend les choses en mains. L'image est bien travaillée, les plans et les cadrages sont bien fidèles au genre. Voilà un point qui sert efficacement le film. Évidemment Bérénice Béjo se trouve être de la partie. Comment peut-il en être autrement? Hazanavicius doit bien placer sa moitié, car s'il ne le fait pas peu de réalisateurs le feront. Encore une fois Hazanavicius se sert chez les autres. Et comme à son habitude, il avale et recrache le tout n'importe comment.