Comme j'ai adoré Le goût de la cerise, je me retrouve pas un concours de circonstance à poursuivre ma découverte du cinéma d'Abbas Kiarostami avec ce court-métrage très différent.
C'est littéralement un tutoriel pour peindre une porte avec une introduction qui dit que la peinture c'est bien quand on s'ennuie. Seulement comme c'est un bon réalisateur à la barre, c'est coloré et on sent les textures de la peinture, du bois ou de l'enduit à l'écran, c'est très satisfaisant à regarder.
Ce n'est évidemment pas un chef-d’œuvre mais c'est un peu mignon et innocent, une bulle d'insouciance dans un monde de brutes.