Casino Royale
5.6
Casino Royale

Film de Robert Parrish (1967)

Excellente suite à Pussycat, parodie nanardesque de James Bond

Pour ce film:
- 10 en tant que suite du triiptyque Pussycat, car il dée la joyeuse et jouissive folie du premier volet avec un casting encore plus déchaîné
- 0 en tant que parodie de Bond qui ressemble plutôt à une vengeance de David Niven, un égarement d'Orson Wells et un petit jeu sans conséquence de Woody Allen.


Viennent s'encanailler pour le meilleur comme pour le pire des vedettes de la saga officielle EON: Ursula Andress (Honey Rider dans Docteur No) ici en Vesper Lynd après avoir été "la copine de James Bond" dans le premier volet du diptyque; Angela Scoular (future Ruby d'OHMSS) en pseudo-fille de McTary; Burt Kwouk (M.Ling dans Goldfinger et futur Spectre N°3 d'On ne vit que deux fois) en général chinois; Caroline Munro (future Naomie de L'Espion qui m'aimait) en méchante anonyme et Vladek Sheybal (Tov Kronsteen dans Bons Baisers de Russie) en assistant du Chiffre, qui bénéficie de pouvoir annoncé 22 ans à l'avance


la Chute du mur de Berlin.


Ecrit à mille mains géniales (Sellers, Huston, Allen, Guest, Feldman, etc...), nanti d'un casting indénombrable (Belmondo, Bouchet, Kerr, Niven, Sellers, Allen, Huston, O'Toole, Wells, Scoular, Andress,Sheybal, Kwouk, Munro, Angelica Houston, David Prowse, etc...), alliant indiens, cowboys, extra-terrestres, robots, monstres, espions et démons, comptant plus de 7 James Bond différents, ce Casino Royale est à l'origine d'une des théories bondienne qui pose l'hypothèse de "James Bond 007" en tant que nom de code d'agents différents. Redoutable, lorsque la même année On ne vit que deux fois avait pour slogan "on ne vit que deux fois et vivre deux fois est la seule manière de vivre" ou encore lorsqu'en 1969, George Lazenby remplace Sean Connery et, abandonné sur une plage par Diana Rigg, s'exclame: "ça ne serait pas arrivé à l'autre !".


D'où une moyenne de 5 (esprit critique mais bien français, une note m'étant exigée.)

5
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Créée

le 22 nov. 2015

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3 j'aime

Frenhofer

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