Les bleus ont commencé petits aussi

Ce trente-quatrième album des Tuniques Bleues a longtemps été mon histoire favorite de la saga. D'un côté, j'étais rassuré à l'idée de le reparcourir à nouveau et d'un autre, j'appréhendais cette idée par peur d'être déçu. Je le suis un peu. Le récit n'est pas foutrement mauvais, mais c'est loin d'atteindre les sommets atteints dans mes souvenirs.

Le hic, c'est que je ne suis pas fan des flash back, que ça rend le tout décousu. Et puis surtout, on se rend vite compte qu'au delà des gentils souvenirs, il n'y a pas grand chose à raconter. Une fois de plus, Cauvin tente de chatouiller les testicules de ses grands fans en leur proposant d'en savoir encore plus sur le personnage préféré de la série. Y a plein de bons sentiments, la morale m'a fait penser parfois de celle du film/pièce-de-théâtre/bouquin Oliver Twist, mais sans jamais vraiment l'égaler. Le tout manque donc désespéremment de conflits à résoudre, d'ennemis à affronter... Mais ça n'ennuie pas parce que chaque morceau est en soi un petit récit sympa avec son mini conflit à gérer (le plus souvent l'ivrognerie de Doc).

Visullement, Lambil l'a dit lui-même : Vertes Années est son album le plus abouti d'un point de vue technique. Et il est vrai que le bougre gère bien son pinceau. Son trait est moins nerveux/brouillon que dans les précédents albums, mais contient toujours une certaine force. Malheureusement, je trouve toujours son découpage 'limite' ; s'il parvient à raconter son histoire avec fluidité, sans accroc, le tout manque d'originalité et d'audace dans les compositions.

Bref, Vertes années est sympathique, mais un peu décousu et sans grands intérêts ; finalement ce é de Blutch ne change pas notre opinion du bougre que l'on savait intelligent, gentil.
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le 24 mars 2013

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