Mon Kaneki me touche depuis le collège parce qu’il ne cesse d’évoluer, mais jamais dans la joie. Son identité est une plaie ouverte. Il n’a pas le luxe de la philo dans des oeuvres parlant a coeur ouvert dessus mais PAR RAPPORT a ses gestes, ses choix, ses fêlures, ils me parlent comme des fragments de Kierkegaard "que faire de notre liberté quand elle est née dans la douleur ?" Ou même Nietzsche pour citer des plus connus "deviens se que tu es". Peut-on encore être bon quand on a vu le fond ? mais aussi quand j'ai finis les 3 tomes c’est avant tout une dissection lente et douloureuse de ce qu’on devient quand on est arraché à soi-même car la mon goat Kaneki va souffrir pendant tout un foutu tome que ce soit physique ou mental , a travers une sorte de viol corporelle déjà par son kidnappeur mais aussi mental par la personne le hantant les souvenirs Lize
Tokyo Ghoul, dans ces trois tomes que je viens de lire, il devient une tragédie existentielle. Une spirale (tah Alan Wake 2) qui me dit : "Daniel, t'aurai fait quoi a sa place hein ?"