Dans ce deuxieme tome des Aventures de Tintin, Hergé fait partir ses héros (reporter et chien) au Congo, c’est-à-dire en Belgique.
Si ce tome est celui qui m’a faut découvrir Tintin, il faut quand même reconnaître qu’il est assez mauvais, même é outre le propos raciste. Déjà, les dessins, bien loins de la précision des tomes suivants, sont assez ratés, et les personnages semblent figés (le singe qui ressemble à une marionnette). Ensuite, l’histoire est complètement ratée, entre coïncidences et incohérences, et l’album manque d’un vrai fil conducteur. Le méchant, peu charismatique, n’offre jamais une véritable menace, et Tintin semble toujours s’en sortir plutôt facilement.
Cependant, malgré tous ses défauts, cette BD reste divertissante, grâce principalement à l’humour. Si tous les gags ne marchent pas (celui du singe me met plus mal à l’aise qu’autre chose), certains parviennent à faire sourire.
En conclusion, un album moyen d’une grande saga qui n’en est encore qu’à ses balbutiements, et qui (heureusement ?) réussira à produire bien mieux ensuite…