Plongeant dans le monde du cinéma de l'après-guerre, Brubaker suit un scénariste brisé en quête de vérité à propos de l'assassinat d'une actrice, dans lequel il est impliqué malgré lui.
Intrigue tortueuse comme dans les classiques du Noir, utilisation pertinente de vedettes de l'époque pour faire couleur locale, mais sans tomber dans le défilé facile, The Fade Out, ce sont des personnages broyés par la violence, le sordide, la réalité crasse des hommes de pouvoir.
Avec Phillips au graphisme qui nous sort son habituel style classique et modestement virtuose, des expressions de visage bluffantes, des gueules qui posent très vite des personnages, aussi bien dans la brute épaisse que dans le charme vénéneux, The Fade Out est au cinéma d'Hollywood ce que Criminal était à la petite délinquance américaine ; un cadeau.