Superman Red Son est une oeuvre beaucoup plus complexe qu'elle n'y paraît au premier abord, mais probablement pas autant que voulue par son auteur. En effet, Mark Millar s'attache à Superman, et quasi-uniquement à l'homme d'acier, et ne travaille absolument pas son alter-ego humain.
Je trouve vraiment dommage """ qu'on ne connaisse pas du tout le nom slave de Superman."""
Malheureusement, j'ai trouvé dans les deux premiers épisodes ce pourquoi je fuis les Superman continuité : le boy scout invincible, et naïf avec ça. Ici comme il est dépeint, je le trouve
inintéressant au possible. En revanche, on sent que Millar s'est éclaté avec Le personnage de Lex Luthor, qui même s'il reste très stéréotypé, demeure le personnage le plus en relief du récit. Le point qui n'est selon moi pas assez développé, est l'omniprésence et le côté Big Brother
du fils de Krypton. Seuls quelques cases disséminées dans le récit en font état, et seulement du point de vue des citoyens.
L'un des deux points forts du comics réside dans sa conception hégémonique de notre monde. Que serait il si la Guerre Froide avait été remportée par le capitalisme ou par le communisme. Ainsi on se rend compte que Lex Luthor veut détruire Superman non pas pour l'être suprême qu'il est, mais surtout pour ce qu'il représente. Quand il parvient au final à déer son obsession de Superman, il met enfin son génie au profit de l'humanité. L'autre point fort est indubitablement la fin qui est juste logique, d'un certain point de vue. Côté dessin, ça e bien mais sans plus, le taff est fait mais ne restera pas (pour moi) dans les mémoires. #RedSon est à mon avis plus un incontournable, pour la mise en lumière des relents de Guerre Froide qui subsiste encore, que pour son scénario. Il permet de voir où l’extrémisme d'un seul homme peut mener.