Tout comme pour "Born Again", voilà un autre de mes articles portant sur un chef-d'oeuvre d'un comics de chez Marvel; bon, c'est pas aussi sombre et dramatique que l'authentique master piece de Miller, mais force est de constater que le niveau s'avère particulièrement élevé. Je ne saurai dire si c'est parfait, mais je dois vous avouer n'y avoir trouvé, pour l'instant, aucun réel défaut.
Faisant fi de tous défauts, arborant de bien fières qualités, ce premier tome des Grandes Sagas Marvel portant sur le 500ème numéro de notre cher tisseur s'inscrit clairement dans les monuments de la BD américaine. Touchant, dramatique et original, le titre revisite presque entièrement la carrière de l'homme araignée, nous livrant une sorte de conclusion de ce qu'est, de ce qu'a été et de ce que sera sa vie.
Le résultat, bluffant, en bouche un coin ( pire qu'à Daffy Duck ); les auteurs du comics ( particulièrement l'épisode du retour dans le temps; donc majoritairement Marc Waid ) font preuve d'un talent à toute épreuve; filez leur le récit d'une vache à la campagne, et les mecs vous en feront un space-opéra. C'est qu'ils sont forts, ces types.
Le résultat est véritablement marquant; les effets de style, nombreux, satisferont les plus pointus des lecteurs. Personnellement, je fus comblé par toute cette qualité ambiante, par cette originalité de ton, à mi chemin entre l'humour de qualité et le sérieux le plus crédible. L'aspect graphique est lui-même très convaincant, jusqu'à cette planche magnifique où Spidey, coincé dans les affres du temps, se battra avec tous ses ennemis, revivant, par tous les chemins, les étapes difficiles de sa vie imagée.