Ce matin je me suis levé content. Aujourd’hui, 7 mars 2014, c'est la sortie du quatrième et dernier tome de "Blast".
Du coup, je file vers ma librairie BD préférée, j'entre, là devant moi, un présentoir est dédié à la série en question.
Je prend donc un exemplaire, je fais bien gaffe à ce que le bouquin soit en parfait état (oui je suis un peu maniaque quand j'ai un livre en main...) et je me rend à la caisse.
Arrivé chez moi, je me plonge dans le livre. Comme je suis quelqu'un de prévoyant, j'avais pris soin de relire les 3 premiers tomes quelques jours avant, j'ai donc toute l'histoire bien en tête et tant mieux...
Le dessin est toujours une merveille, ce noir et blanc est parfait, l'histoire est dure, directe, violente.
Je n'en attendais pas moins. Et puis voilà, le dénouement de l'histoire arrive et je ne sais quoi penser. Je suis confus, je me demande si je suis content ou pas, en tous cas je suis surpris...
"Blast" restera longtemps dans les mémoires, dans ma mémoire, par sa beauté, sa violence, sa nature, car oui "Blast" est une BD fourmillante d'oiseaux, d'insectes, de reptiles et autres petits mammifères. La nature y est magnifiée alors que la ville y est souvent représentée comme un masse informe.
La seule chose qu'il me reste à faire, c'est de reprendre les 3 premiers tomes, parce que même si je les ai relu juste avant, il va falloir que j'y retourne et que j'essaye de comprendre enfin ce qui se e dans la tête de Polza Mancini.
Bon et puis, je me retiens depuis que j'ai commencé cette critique mais en fait je vais en parler, si tu n'as pas lu la BD ne lis pas ce qui suit...
Ce qui est le plus intéressant c'est comment Larcenet arrive, au fur et à mesure, des tomes, à nous faire apprécier Polza, on cherche à savoir comment il a put tuer une femme, on cherche à lui trouver des excuses, on se dit que ce n'est pas possible, que quelque chose de terrible à du arriver.
Et la fin du quatrième tome arrive et on comprend que le pire animal de cette histoire, c'est Polza lui même, du coup on est perdu et on a un sentiment très étrange de s'être fait trompé depuis plus de 800 pages.