Voilà une déclinaison parallèle bienvenue (Les Vacheries...) pour cette excellente série de deux auteurs québécois que sont "Les nombrils". Après des débuts sans substance et sans prétention (à lire tout de même), la scénariste a approfondi le sujet et donné de l’épaisseur aux héroïnes et à leur entourage. Les albums 5 6 et 7 valent le détour. Basée chaque fois sur une intrigue file-rouge de 44 pages, l'air de rien et au delà des stéréotypes et de la caricature, les auteurs ont élargi leur propos en abordant des thèmes de société intemporels.
Ici on revient au format de gags à une page et à un retour dans le é, du temps où Karine, la vrai héroïne de la série ne s'était pas encore émancipée de ses deux souffre douleur. On retrouve aussi quelques personnages secondaires comme John-John (le motard..) ou Morphy couvert d’acné.
L'ensemble est enlevé, cohérent et hilarant.
Annoncé au printemps 2018 Les Vacheries 2 et à l'automne de la même année l'opus numéro 8 de la série mère, qui s'ouvrira certainement ou l'album 7 s'était terminé : une recomposition familiale majeure. (sans spoiler).
A lire.