Impressionnant à tout point de vue !
Le premier tome du dyptique Max Winson aurait pu s'appeler Les Tyrannies.
Max Winson est numéro 1 mondial de tennis depuis sept ans, il n'a jamais perdu un match, il écrase avec une facilité déconcertante tout adversaire, il ne connaît ni la joie, ni l'envie, ni l'amour, ni l'amitié, ni la culpabilité. Seulement la victoire. Aussi, lorsqu'une jeune et jolie journaliste parvient à er à travers les mailles du système Winson, dirigé d'une main de fer par son entraîneur tyrannique de père, celle-ci perturbe le robot que Max est devenu. Qui est-il ? Quel est le but de sa vie ? Faut-il perdre un match qui pourrait coûter la vie au champion d'une (autre) tyrannie ?
Sous des apparences sobres et simples, le scénario, la narration, les personnages et le graphisme de la BD sont assez complexes et recherchés. Le premier tome de Max Winson est un véritable tour de force, tant graphiquement (un dégradé de gris éblouissant) qu'au niveau du scénario. C'est drôle, poétique, intelligent, inventif, percutant et ça va bien au-delà du tennis : ne ez pas à côté de chef d’œuvre.