Un trait qui demeure naïf.
Un album plutôt exotique qui embarque notre héros dans des révolutions à l'autre bout du monde. Tintin devient même colonel dans une armée ! On trouve là une narration "à l'ancienne", beaucoup de texte par moments et un trait qui reste naïf, à l'instar des albums précédents. Tintin et les autres protagonistes de l'histoire sont dessinés de façon assez "enfantine". J'ai l'impression de retrouver un peu le style des Pieds nickelés ou bien des premiers albums de Lucky Luke, lorsque le personnage principal n'a pas encore trouvé sa silhouette définitive.
L'histoire de cette statuette est un habile prétexte pour faire voyager notre héros. La multiplicité des lieux et des situations me donnent un sentiment de brouillon général et on ne sait pas trop où Hergé veut nous emmener dans cette histoire, même si l'on sent poindre la "critique" d'un certain type de gouvernement.
Bref, un album qui se lit bien mais qui ne m'a pas laissé un souvenir impérissable.