Beau mais creux

Quoi, il va y avoir une suite à ça ?


L'intrigue est assez faible et déjà vue ; ça fait même un peu amateur de proposer un tel récit sur la page blanche, on se demande à quoi pensait Larcenet en se lançant dans ce projet... il avait certainement d'autres choses à raconter pour être intimiste, ici finalement, ça ne raconte pas grand chose, on ne part pas dans le délire fictionnel et l'aspect autobiographique est à peine effleuré. Notons également cette impression de recyclage comme Larcenet l'a déjà fait par le é : certains épisodes (on peut appeler ça comme ça, même si ce n'est comme durant son époque chez Fluide où le mini récit commence forcément en début de page) font fortement penser à des récits és, comme l'intervention d'un peintre par exemple. L'humour ne prend pas trop, ça sent aussi le recyclé et puis c'est souvent facile (les gags sont interchangeables).


L'intérêt de cet album est purement graphique. Après avoir besogné de longues années dans le noir et blanc, ici l'auteur expérimente avec les couleurs et proposent de très jolies planches ; je ne suis pas sûr de la technique employée, de la sérigraphie peut-être? en tous cas le rendu est agréable et le choix des couleurs est excellent. Le trait, l'encrage de Larcenet est également très réussi. L'on reprochera seulement quelques cases moins lisibles, un peu maladroites, mais elles sont rares. La mise en page fonctionne bien aussi, surtout lorsqu'il part dans ses délires teintés de drogue.


Bref, le récit est très faible. Je ne comprends même pas pourquoi les éditeurs ont accepté de faire ça en plusieurs tomes (à part le fric) tant le discours est mince.

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le 2 févr. 2020

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Fatpooper

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