Un dessin qui sauve ce qu'il peut

Le scénario est assez mal écrit de telle sorte qu'il me fait douter des capacités de Kelly Sue De Connick après avoir lu Pretty Deadly je ne suis pas encore convaincu de son talent, il me reste son chef d’œuvre à lire: Bitch Planet pour me faire un avis. Mais parlons de ce que l'on a là: une histoire mal écrite qui ne raconte (presque) rien. Le récit est assez confus, les personnages pas si bien présentés que cela, l'un est même un cliché (Helen Corbb). L'écriture de cette œuvre est ouvertement féministe, mais même dans sa conclusion cette œuvre n'est pas intelligente et ne montre pas que ces femmes se comportent (au final) comme des hommes. Ce féminisme est tellement une obsession du scénariste que ça peut en devenir étouffant.

Maintenant l'excellent point de ce tome c'est le dessin et les couleurs de Dexter Soy, ça vaut vraiment le coup d'oeil, cela fait penser un peu à du Adi Granov avec des couleurs plus chaleureuses et un trait moins régulier à la Chris Bachalo...

Un tome donc juste à regarder pour irer les dessins de Dexter Soy mais qui n'est pas pour autant une bonne vitrine pour le féminisme pour sa médiocre qualité d'écriture...