Une œuvre-fleuve magistrale, torrent de ions, lourde de 700 belles pages. Cette BD dévoile le destin de Dodola et Habibi, de leurs mésaventures d’enfants-esclaves à leur quête de liberté et d’accomplissement une fois adultes. Il s’agit d’une sorte de Mille et Une Nuits graphiques, conte planté dans une Orient fantasmée, récit tour à tour sensuel, dramatique et érudit, puisant avec joie dans le Coran et la Bible. Une histoire qui se dévore également visuellement, avec des dessins en noir et blanc bruts et langoureux. De quoi s'évader et se perdre...