Nouvelle couleur et nouveau personnage sur la jaquette (Mei Mao) de ce cinquième tome de Die Wergelder. Et à part ça, quoi de neuf pour nos dames préférées ?
Un combi esquinté, quelques côtes et humérus fêlés, des bandages à gogo, des décharges électriques, des retrouvailles inattendues, Azuma perdu de vue… et des histoires courtes sur la bouffe ! C’est pas si mal pour occuper les plus de 200 pages de ce volume non ?
Le rythme de ce dernier est celui d’une décélération progressive : ça démarre pied au plancher pour progressivement ralentir. Et mettre une bonne partie de nos protagonistes dans une situation inconfortable : faut-il se tirer d’ici ou venir en aide à une alliée en difficulté ? Sur l’autre bord, certaines allégeances pourraient vaciller car la vérité est parfois difficile à ettre.
En toile de fond la permanence des réflexions sur le bien commun, sur les liens, sur la baston (Shinobu continue d’en prendre plein la poire), sur ce que l’on perd et comment le retrouver. Die Wergelder n’est pas un traité philosophique mais un Tokyo Vice très énervé et sans policier (jusqu'à présent) pour aider.
On regrettera la présence de quelques coquilles du côté de la traduction ainsi que certains ages qui auraient gagné à être retravaillés/corrigés pour rendre la lecture et la compréhension meilleures. Le travail de relecture compte ! Car on peut être lecteur gaga de Die Wergelder et exigeant sur ce qui nous est proposé.