Deep Sea Aquarium MagMell, tome 7 par Sunread26

Chronique complète

Extrait :

Il ne me reste vraiment plus beaucoup de tomes avant que je ne sois à jour dans ce que j’ai de la série. Je pense même acheter le tome 9 sous peu, afin d’être à jour avec la publication française. D’ailleurs, le tome 10 vient de sortir au Japon, ce qui est une bonne nouvelle, la série continue donc, même si le rythme est assez lent. Pour une série courte et moyenne, ça ne me dérange pas, mais pour les séries longues c’est plus embêtant, ici, on ne sait pas encore combien de tomes la série va durer et elle peut durer encore un bon moment…

La première histoire courte insiste autant sur la faune abyssale que sur les relations humaines. On est tous différents, ainsi, on appréhende et on réagit différemment alors même que l’on fait face aux mêmes situations. Si bien que cela finit par créer des quiproquos ou des malentendus. Ainsi, certaines personnes ont tendance à ne pas montrer leurs sentiments de la même manière, ils sont plus réservés, mais ça ne veut pas dire qu’ils ne ressentent rien. Le couple présenté dans cette première histoire est vraiment mignon, grâce à l’aquarium et l’action d’un autre visiteur, le couple va pouvoir briser un petit mur entre eux. La comparaison avec un animal abyssal est d’ailleurs assez drôle quand j’y réfléchis. Cela parle d’une sorte de conque (coquillage, bivalve), le Xenophora Pallidula. Sa particularité consiste à sécréter du mucus, afin de coller sur lui des tas d’objets qu’il rencontre, notamment d’autres coquillages. Ainsi, il se fait comme une carapace qui fait aussi office de camouflage. Une manière de dire qu’il porte une sorte de masque, comme une personne qui ne dévoile pas facilement ses sentiments. La série fait souvent des rapprochements similaires entre les humains et les animaux abyssaux et j’apprécie vraiment cette approche. Elle rappelle combien nous sommes différents mais aussi similaires. Pour le personnage féminin, je crois que c’était une Gal, à savoir une japonaise qui a tendance à bien bronzer à moins qu’elle ne soit juste dans la natation… Après tout, elle n’a pas les cheveux décolorés comme ont les Gal. Son copain étant aussi sportif, je pense qu’il s’agit vraiment de la seconde option. Kôtarô s’immisce discrètement dans cette histoire où il n’est qu’un personnage tertiaire apportant sa modeste contribution.

Le vétérinaire Haruno est bien mis en avant dans ce nouveau tome. Le pauvre n’a pas eu une vie facile avec sa vision si particulière des choses. Toutefois, il est un excellent vétérinaire et prend lui aussi soin des animaux abyssaux, notamment en aidant à mieux les connaître. Comme le dit le nouveau personnage, il e son temps avec des morts, il faudrait donc qu’il arrive à er un peu plus de temps avec les vivants. Une explication est également donnée sur son goût pour les films d’horreurs, explication qui montre qu’il est seul et sans doute incompris. C’est vrai qu’il semble très réservé, mais on voit sa ion pour les animaux et pour la recherche très facilement. Je trouve aussi dommage qu’il soit souvent seul, même si Kôtarô aussi lui rend parfois visite. En tant que vétérinaire, il doit savoir pleins de choses aussi sur les animaux et il le prouve. Sa mise en avant permet également de faire un petit point écologique avec une espèce de poisson qui mange tout ce qu’il trouve. Il est un peu le thermomètre de la mer, dans le sens où on peut estimer la pollution de l’océan grâce à lui (sans doute dans une zone déterminée). Il est l’une des preuves que le plastique va jusque dans les abysses où il fait aussi des ravages. Il n’y a donc pas que les tortues de mer qui en sont victimes. Je ne sais plus si l’aquarium en parle aux visiteurs pour les sensibiliser, je suppose que oui. En tout cas, on commence à avoir fait un peu le tour des personnages travaillant à l’aquarium, si bien que le tome se termine avec la mère de Kôtarô et le directeur de l’aquarium (pour parler de son daron).

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