Comme souvent avec Largo Winch, la seconde moitié du diptyque peine à convaincre et se retrouve largement inférieure à la première. Le premier gros défaut de ce tome est la cascade de révélation non-stop que l'on a ici. Révélation sur le pourquoi du complot, sur son origine, sur son exécution, sur ses conséquences prévues, sur le plan de sorti de Largo, etc.


Ce tome choisit d'abandonner les aspects économiques abordés dans le précédent volet. Nous ne voyons pas non plus le retour de la vie normale, tel qu'on l'avait. Au contraire, on a beaucoup d'action, parfois facile et gratuitement exagéré. On regrettera également l'usage de gadgets à la James Bond. L'intrigue est, de plus, fondamentalement très simple. Trop simple même. On finit en se disant « tout ça pour ça ? ». C'est très décevant.
La volonté de mettre en avant le é de Nerio Winch est raté, la question du trafic d'armes est sous-exploité. En somme c'est un grand vide qui se dresse ici.


Reste une action bien écrite, une narration réussie, un dessin toujours parfait et des personnages ultra-secondaires utiles. En effet, pour la première fois, ce dix-huitième tome de Largo Winch propose des policiers et des agents du FBI de qualité et utile !
De plus, malgré toutes mes critiques, Colère Rouge n'empêche pas de er un moment agréable.

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le 16 juin 2017

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mavhoc

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