Les poupées ridées

Beuh, cette suite est encore plus déplaisante que le premier volet.

J'ai trouvé le dessin moins intéressant : trop de cases (forcément toutes petites), des décors prenant moins de place, un body language déjà trop répétitifs et moins intéressants visuellement, un découpage moins dynamique, peut-être plus sensé, mais rien de très intéressant. Même le trait m'a moins plu que dans le premier tome, même si ça reste joli. Les couleurs restent le point fort de cette BD, comme en témoigne cette couverture.

L'histoire est ce qui déçoit le plus. Il ne se ait pas grand chose dans le premier tome, ce second donne une impression de redite. Encore un flashback, encore une quête liée au é des personnages qui les rattrapent de manière un peu trop forcée je trouve. De plus, la résolution paraît bien trop abracadabrante pour être plausible. L'humour m'a particulièrement agacé : les voir se crier dessus ou voir à quel point la société consomme au travers de ces scènes chez la boulangère constituent en soi des idées pas mauvaises mais sont ici traitées sans réelle ingéniosité : le running gag de la baguette m'a vraiment emmerdé, ça prend beaucoup de place pour ne soutirer qu'un sourire forcé. Et puis l'histoire, plus globalement, est assez chaotique au niveau de la structure, les enjeux ne se dévoilent que tardivement, à cause de dialogues franchement pas intéressants et de quelques dialogues bien alourdis par la morale des auteurs...

Bref, ce tome 2 est moins bon que le premier qui n'était déjà pas génial.