Bienvenue dans l’univers de l’héroïc fantasy.
Les terres d’Arran étant devenues exiguës dans l’originalité des aventures des collections déjà existantes (elfes, nains, orcs & gobelins et mages), l’éditeur soleil nous offre un nouveau continent à découvrir : les terres d’Ogon.
Blancs visages est le 2ème volume de la série.
A la baguette pour le scénario, l’expérimenté Nicolas Jarry.
S’ajoutent deux fidèles, Alex Sierra au graphisme et J. Nanfan à la coloration.
C’est donc parti pour cette nouvelle collection dans les terres d’Ogon à tendance africaine.
L’histoire nous entraîne sur une rivalité historique entre deux peuplades, l'une aimant manger l’autre !
D’un côté les dents limées et de l’autre les blancs visages.
Les blancs visages, peuple pacifique sans véritable défense, sont protégés par les centaures.
Mais, régulièrement, les dents limées font des escapes afin de capturer leurs nourritures favorites.
Poursuivi par les dents limées, Itomë, une jeune fille insouciante est proche de er à la casserole.
Par chance ou malchance, elle tombe dans un gouffre et découvre un masque au pourvoir délétère.
Elle décide, pour sauver sa peau, d’accepter le deal biaisé du masque sorcier.
Désormais, elle est liée à cet esprit maléfique.
Son clan, peu adepte d’occultisme l’envoie pour un périple (sans retour ?) en terre des sorciers afin de casser le maléfice.
La voilà partie seule dans la savane et la jungle.
En route, un compagnon apparemment d’infortune va l'accompagner.
Le scénario nous emmène dans un univers dépaysant vers ce nouveau territoire inexploré des terres d’Ogon.
Nous suivons le périple de cette jeune aventurière malgré elle.
L’intrigue est rondement menée entre les différentes factions, les divers paysages, le parcours initiatique de notre baroudeuse et les scènes d’action.
Rapidement, le lecteur s’identifie à notre jeune duo dans leurs aventures, une stratégie gagnante de l’auteur.
Cette fois, dessinateur et coloriste ne sont surés, ce qui rajoute encore au plaisir des yeux.
Les paysages sont riches et variés avec une coloration splendide dans les teintes.
C’est du haut niveau !
Un scénario béton et un graphisme top, que demander de plus ?
La BD se dévore à vitesse grand V