Étonnant ce troisième tome qui dénote des deux précédents par sa tonalité plus humoristique (grâce au tandem Gilberto/Roi Poussière) et psychédélique (Gilberto prend des drogues) que sombre et punk.
On suit toujours les aventures du Roi Poussière avec un évènement clé : la destruction de Terra Amata en blocs îlots.
Le dessin se fait vraiment plus détaillé, avec des traits fins et moins sombres. Certains motifs que n'auraient pas reniés une imagination Lovecraftienne dans la forteresse des Olfs avec ces créatures Invisibles.
Et vers la fin on peut clairement penser, je pense notamment à la superbe dernière page, aux délires d'un Moebius.
Enfin les souvenirs és qui se joignent au présent sont d'une très bonne originalité (é de Pipistrelle et Marvin).
Un album de très bonne facture qui me conforte dans l'idée que Donjon crépuscule est pour l'instant la meilleure saga de la série Donjon.