Aphorism, tome 6 par Sunread26

Chronique complète

Extrait :

Me revoilà au même niveau que je m’étais arrêté la dernière fois et j’avoue que je me souvenais plus beaucoup des événements de ce tome… par rapport aux autres. En soi, il résume un peu les conséquences de la mort de Tomonaga et de la dernière éclipse, tout en mettant en place de nouveaux enjeux : stopper cette école meurtrière. Tâche peu aisée, puisque chaque nouvelle promotion à son lot d’étudiants avec cette mission, donc c’est dire le nombre d’essais.

La réaction d’Hinata concernant Momiji est assez extrême aussi, je comprends qu’il se méfie de lui après avoir vu ce que son double à fait, mais Momiji lui-même y est pour rien. Le pire, c’est qu’il l’exclu du groupe sans même lui expliquer le pourquoi du comment, Momiji ignore même pourquoi il était tombé dans les paumes… C’est une action que je trouve égoïste et disproportionné, il prouve ainsi qu’il n’a rien d’un leader. Pas étonnant que sa sœur ou le directeur se moquent de lui. Pareillement, il dit tout connaître sur les kanjis, mais à aucun moment il n’a expliqué à Momiji comment fonctionnait le sien. Si bien que c’est un autre élève qui lui explique, augmentant ses possibilités de combat. Si Hinata l’avait informé plus tôt, il aurait pu apprendre à manier une arme et à se défendre lui-même bien avant. Dès le départ ça se ressentait qu’Hinata n’était pas du genre solidaire, même envers ses deux amis. Au final, il utilise surtout les autres pour arriver à ses fins et ne vaut donc pas mieux que Tomonaga sur ce point. C’est assez ironique, parce qu’il a littéralement besoin des autres pour survivre, puisque son kanji ne lui permet pas de combattre. Momiji n’est pas le seul à subir son manque de jugeote, puisque d’autres alliés auraient bien eu besoin d’en savoir un peu plus sur leur Kanji. Il se fait er pour un intello, mais il est très loin de l’être, il n’a rien d’un leader non plus. Son dernier mouvement dans ce tome le prouve une fois de plus, je ne sais pas ce qu’il cherche à prouver, mais la précipitation n’est jamais gage de réussite.

Le directeur est directement décrit comme étant un dieu, pourquoi pas, il ne vieillit pas après tout. Il ne semble pas avoir de capacités particulières par contre, mais pour l’instant on ne voit que la surface de l’iceberg. Ses deux acolytes humanoïdes mais étranges, sont en réalité des monstres. Et puis, à partir du moment qu’on a une île volante, pas visible aux yeux de tous, je ne suis plus surprise par grand-chose. Reste à savoir s’il est réellement possible de stopper tout cela. Le gouvernement a é une sorte de pacte avec le directeur, ils doivent leur fournir environ 200 élèves tous les ans, qui voient l’île. Donc en fait, tous les ans, il y a des sacrifices pour satisfaire ce sadique. Pas étonnant qu’ils cherchent une solution pour stopper ou réduire ce problème. Au final, le fait d’indiquer qu’un post bien placé attend les élèves à la sortie, après un an d’études, c’est juste la carotte pour les attirer. Il faut être sacrément bête et naïf pour penser qu’il n’y a pas anguille sous roche quand même. J’imagine que beaucoup se sont vus comme des élus, mais c’est aussi les premiers qui sont morts… Comme les informations concernant l’île sont également très contrôlées, à moins d’avoir des proches qui en sont revenus, c’est presque impossible de savoir à l’avance ce qui nous attend. Même si 200 jeunes semblent être un assez petit chiffre, si on le reporte à tous les ans ça devient quand même impressionnant. Après le taux de survie n’est pas clairement indiqué, mais suffi de voir le résultat pour cette session, où je crois on est déjà tombé en dessous des 100 (je ne sais plus le chiffre exact).

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