Trois tomes, déjà, pour Save Me Pythie, autre fleuron de notre production à la nippone - aux côtés des City Hall, Radiant et autres Dreamland.
En l'occurrence, c'est la barre symbolique du premier arc que l'héroïne et ses amis ont é (avec les honneurs) en fin de troisième volume, sur un cliffhanger bien pensé qui portera le récit vers de nouveaux cieux, tout en conservant l'intégralité des ingrédients qui en ont fait le succès.
Mythologie Grecque, humour et pérégrinations rocambolesques seront, c'est certain, toujours de la partie, de même que les poulets qui parlent, les divinités narcissiques et les monstres au rabais.
Nos héros malgré eux pensaient peut-être pouvoir savourer qui un peu de repos, qui de familiales retrouvailles, mais c'était sans compter le malin plaisir avec lequel Elsa Brants, l'auteure multitalents, se plaît à taquiner ses récalcitrants rejetons, dosant à la perfection son comique de texte ou de situation.
On aurait tort de bouder son plaisir tant la bonne humeur de ce titre (par ailleurs très documenté) est communicative.
Conseillé à tout âge et à toutes occasions.