Après fermeture du livre, on pourrait se dire qu'il est plutôt du genre paresseux l'auteur. Onze pages dessinées et on colle le reste à l'envers, cela fait 22 planches… bien joué !
N'empêche que le concept oubapien vaut le détour. La narration inversée est complètement cohérente, qui l'eût cru ? Aucune anicroche n'est laissée en jachère.
Le graphisme de Blanquet vaut son pesant d'or (en particulier la case de la liposuccion). Un travail d'orfèvre, et donc pas si fainéant que ça !
Forcément l'histoire finit là où elle se commence, la vie est un éternel recommencement…