"Le monde ne finira pas dans un bang, mais dans un soupir".. Qui disait ça, déjà ? En tout cas, Urasawa a retenu le conseil, et termine la redoutable "intrigue" de son chef d’œuvre sur un dernier retour en arrière, lui permettant de résoudre bien entendu l'ultime défi d'Ami (pas le plus ionnant, nous l'avons déjà dit), mais surtout de donner à chacun cette chance de rachat qu'il mérite. Le mot-clé de cette conclusion, c'est donc la générosité, voire le pardon, ce qui n'est pas si évident que cela...
C'est aussi le croyance en une deuxième chance, que ce soit dans le monde virtuel (Manjûme) ou dans le futur réel (jolie parabole sur les prochains défis de l'humanité que nos "héros" peuvent affronter). Nous ne finirons pas quant à nous ce 24ème commentaire sur l’œuvre la plus marquante de notre année, toutes catégories confondues, sans nous étonner une fois encore du culot incroyable de Urasawa, qui ose ramener la résolution de l'énigme qui tient le plus à cœur à ses milliers de lecteurs de par le monde, à un simple dialogue anodin, comme en ant, sur le toit d'un immeuble baigné de soleil (on imagine) !
... Ou plutôt à une simple question, naturellement sans réponse. Mais, bon dieu, qui est ce foutu Katsumata... !!?? Strike !
[Critique écrite en 2008]