A la dernière page de ce 12ème tome, nous savons (enfin, après plus de 2400 pages ? Déjà, alors qu'il en reste presque autant ?) qui est "Ami" ! Et on réalise alors qu'on a tout simplement négligé de relier entre eux des fils de récit que Urasawa a laissé trainer à notre intention tout au long de son "grand œuvre" (ce que Donkey a vu dans le laboratoire de Biologie, ce qui s'est vraiment é la nuit du "bain de sang" sur le toit, ce que dissimule le numéro 606 et ses enfants affamés, que signifiait la soirée des retrouvailles des anciens écoliers, etc.). Alors on se retrouve en train de parcourir au pas de charge - il m'a fallu une heure et quart, quant à moi - les 11 tomes précédents, pour reconstituer la logique imparable qui mène à cette dernière page, et au masque qu'on retire du visage d'Ami. Et si on répétait que Urasawa a fait œuvre de génie avec "20th Century Boys" ? [Critique écrite en 2008]