Évidement ce trait de "mauvais" esprit dans le titre de ma chronique peut faire écho aux affaires dont est accusé le leader Win Butler depuis 3 ans. Agressions sexuelles et de facto de beaux cocufiages pour sa compagne à la vie comme à la scène, Régine Chassagne…
Mais bon ce titre fait aussi écho à cet album, à son contenu. Car tromperie sur la marchandise il y’a.
Revenant sur la pointe des pieds ( contexte oblige ) et après deux albums plus que décevants ( Everything now et We ).
On aurait pu croire à un retour rédempteur du groupe Canadien, qui aura été un des acteurs les plus fondamentaux et inspirés/inspirants de la décennie 2000 tous genres confondus.
Avec un triptyque fabuleux que furent leur trois premiers opus. Funeral ( 2004 ) Neon Bible (2007) et le point d’orgue de leur carrière, The Suburbs en 2010.
Les deux premiers singles laissaient à penser à un retour à cette forme de pop chambriste intimiste mais aussi luxuriante par endroits, que nous avions connu dans le fabuleux The Suburbs.
Et bien ces deux singles démarrent l’album. On e 12 min à y croire. Puis après patatra, une bouillasse d’électro/pop insipide. Aucune inspiration, aucune implication. Un album dont je me demande encore l’intérêt. Plusieurs écoutes ne suffiront pas à changer mon ressenti. Arcade fire est un groupe fini. Fini depuis 2013.
Les récentes casseroles que se traînent Butler et la qualité médiocre ( pour être poli ) de ce dernier album devrait faire prendre conscience à ses protagonistes , ainsi qu’à leurs auditeurs, qu’il faut er à autre chose.
Ne pas continuer à saloper un héritage qui aurait pu être grandiose.
Ça me fait d’autant plus mal de le dire, car j’ai adoré ce groupe jadis.
Mais là ce n’est plus possible.
Arcade Fire est devenu un des plus grands « downgrade » d’histoire récente.
J’ai écrit cette chronique sans réfléchir, aussi vite certainement que le groupe a pris pour pondre cette chiasse rose bonbon.
De rédemption il n’y aura point.
Sur ce, je leur dit au revoir et pas merci.