Une blonde hitchcockienne, un piano, une harpe et en un rien de temps l'atmosphère se met en place. Le disque atteint néanmoins ses limites une piste sur deux faute de ruptures. Son homogénéité est une force pour ce qui est de tisser un petit univers mais aussi une faiblesse tant on reste par moment sur sa faim. Rien n'empêche de ne pas bouder son plaisir en frissonnant à l'écoute de Riverside et son piano au spleen quasi mystique. Rien n'empêche de mille fois se laisser charmer par Beast et sa harpe céleste, Philarmonics et sa mélodie d'ancienne boîte à musique ciselée et autres merveilles du coffre à jouets anciens qui s'ouvre dès les premières notes.
On peut se lasser parfois mais il restera toujours quelques notes qui jamais ne nous quittent.