Parlons allure de la pochette avant de s'attaquer au contenu si vous le voulez bien. La faute dans le titre faisant frémir nous laisse perplexe et rappelle une fois de plus le é scolaire chaotique de Jul, tandis que l'illustration sauve un peu le navire; le décor bleuté rend ma foi pas trop mal après celles de Paranoia et de Lacrizomic.
La présence de l'autotune croit sans cesse tandis que la politisation de ses écrits tend à disparaître; Jul nous fait clairement savoir qu'il est là pour raconter sa life et nous faire "kiffer" avec des sons "dansants" (morceau Vida Loca), toujours dans la simplicité la plus totale bien sûr.
Nous pouvons toutefois souligner les efforts fournis autour du sujet central de l'album, ce qu'il fait au lieu de dodo. De fait, Jul se livre sur ses nombreux états d'âmes et activités nocturnes : la gamberge, les envies d'évasion, solitude, indécision... C'est tout ce qu'on peut tirer de cet album.