Non pas que j'attendais un album de Blur dans cet opus solo de Damon Albarn, mais il m'apparaît clairement à l'écoute de ce condensé de lexomil musical que l'énergie et un certain songwriting qui me plaisait chez Blur résidait plus chez Graham Coxon (dont la carrière solo me semble bien plus cohérente et intéressante à mon sens) que chez son compère qui n'a pour lui que le feu des projecteurs.
Attention tout n'est pas à jeter, mais on retrouve précisément les tics musicaux qui, bien que pertinents et inventifs, m'ont agacé dans Think Tank. Je me suis dit que, détachés du poids de l'attente blurresque et du décorum attendu, ces boucles trouveraient un moyen de s'exprimer en solo, mais non. C'est prozac à tous les étages.
edit : Je décide de le réécouter plus de 6 mois plus tard, hors buzz néfaste. Même verditc :/